Activités économiques daujourdhui
:
- Les carrières de pierre :
Il existe sur le village deux carrières de pierre en activité.
Il sagit dune pierre de couleur blanche « La pierre
de Bourgogne », roche calcaire, dorigine marine.
Savez-vous que les piliers de la tour Eiffel sont scellés dans
la pierre de Chamesson ?
- une usine de sciage de pierres et marbres
- une fabrique de meubles copies danciens
- une usine de mécanique de précision
- une entreprise de travaux publics
- un cabinet de conseil en entreprise et daccompagnement psychologique
des personnes
- une société de diffusion de vêtements et de produits
dentretien
- 5 exploitations agricoles (élevage et céréales)
dont une exploitation biologique
- un rucher
- les nourrices agrées
- lépicerie multiservices
- les familles daccueil
Lensemble de ces activités représente une centaine
demplois.
Léconomie dautrefois :
Le travail du fer :
Le passé industriel de Chamesson sarticule autour du travail
du fer et de la pierre. Il est en effet assez remarquable puisque Chamesson
était au siècle dernier lun des villages du Châtillonnais
les plus actifs dans la sidérurgie.
Le Châtillonnais a en effet, des atouts importants pour le développement
de cette industrie :
- présence de gros gisements de minerai de fer
- des forêts en abondance pour la fabrication du charbon de bois
- des rivières apportant la force hydraulique particulièrement
lOurce et la Seine.
Notons toutefois que Buffon, membre de lAcadémie des Sciences,
fait construire prés de Montbard en 1767 un haut fourneau. Il sintéresse
en effet de prés à lindustrie du fer et laméliorera
par ses inventions.
Les hauts fourneaux permettent la fabrication de la fonte qui sera ensuite
traitée dans les forges.
Les propriétaires de ces hauts fourneaux sont soit de grands propriétaires
ecclésiastiques, soit des nobles.
Au 15ème et 16ème siècle, il y a dans le Châtillonnais
: 5 hauts fourneaux :
1479 : Champigny : abbaye de Clairvaux
1492 : Vanvey
1508 : Froidvent (prés de Leuglay)
1576 : Essarois
1610 : Belan sur Ource
Au 17ème et 18ème siècle : il y en a 9 : Parmi eux
:
1665 : Chamesson
1723 : Ampilly le Sec - fin 1863. Le haut fourneau sera le plus haut du
secteur avec 15m 50 de hauteur.
1724 : Pruly sur Ource
1742 : Marcenay fin 1866.
1762 : Nod sur Seine fin 1839
1777 : Sainte-Colombes
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A la fin de la révolution française
1789), ces hauts fourneaux fabriquent 200 à 400 tonnes de fonte
par an. La production atteindra 14 000 tonnes de fonte par an en 1840.
10 000 personnes sont concernées par la sidérurgie dans
le Châtillonnais. La main-duvre est constituée
essentiellement de saisonniers : les paysans alternent les travaux
des champs avec le travail du fer.
Cette industrie sarrête peu à peu à cause
de lépuisement des minerais et de la concurrence.
En 1840, cest lexode rural, les paysans partent
au Creusot.
A Chamesson, en 1780, il existe dans le village :
- un haut fourneau (fabrication de la fonte de fer)
- une forge (traitement de la fonte)
- une fenderie (fabrication de lingots de fer)
Sinstallera ensuite une Tréfilerie (usine de fabrication
de fil de fer) : 170 ouvriers en 1900
situé à lactuel emplacement du moulin dEporves.
Le tréfilage est une opération par laquelle on étire
à froid le métal pour obtenir des fils de différentes
tailles. Comme le tréfilage produit des déchets importants,
quelle que soit lhabileté de louvrier, aussi, on
y adjoignait souvent une fabrique de clous ou pointes que lon
appelle clouterie ou pointerie.
La Pointerie sera édifiée en
1854 et fermera ses portes en 1938. Elle employait jusquà
130 ouvriers et produisaient 6500 tonnes de pointes par an. Elle avait
été édifiée sur le site dune forge
datant du début du XVI ème siècle et était
lun des établissements majeurs de la société
Châtillon-Commentry.
La fabrique de jouets : |
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De 1920 à 1938 fonctionna une fabrique
de jouets en bois à lactuel
emplacement du moulin prés du lavoir dit de « Sainte Anne ».
Etaient fabriqués des jouets en bois : balançoires, chevaux,
jeux de dames
Lélevage de poules
De 1920 environ jusquen 1968 existe
à Chamesson un élevage de poules : « Lélevage
de la Roseraie » dont lobjectif est de sélectionner les
meilleures pondeuses de race Wyandotes qui seront achetées ensuite
pour servir de reproductrices dans les élevages français essentiellement.
Dans ses meilleures années, lélevage comptait environ
2500 poules pondant 250 ufs par an (soit ponte deux jours sur trois)
et employait 6 à 7 personnes.
Parallèlement, il y avait un élevage de lapins angora. En
effet, avant lapparition du synthétique, le poil de lapin était
extrêmement recherché pendant la deuxième guerre mondiale,
car il servait à la confection de vêtements chauds destinés
aux pilotes davion. Cet élevage permettait à une dizaine
de femmes du village davoir un revenu supplémentaire soit en
procédant à leur épilage
(une heure tous les trois mois pour un lapin), soit en en possédant
chez elles quelques uns.
Les moulins :
Trois moulins situés sur la Seine donnaient la force hydraulique
aux forges et hauts fourneaux de Chamesson.Le
témoignage de linstituteur de Chamesson en 1888 :
Linstituteur de Chamesson :
Théophile Bresson en 1888 rédige à la demande de son
ministère une monographie du village. Il note : La population locale
est de 605 habitants dont 2 aubergistes (un boulanger et un épicier),
4 maîtres-carriers, une brasserie qui fonctionna de 1889 à
1896 et qui employait une dizaine de personnes ; 1 sculpteur. |